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On le sait, le retour des beaux jours est synonyme d’accidents en hausse, principalement pour les deux-roues. Mais grâce à son nouvel outil d’analyse, l’institut Vias peut maintenant calculer précisément les fluctuations d’accidents en fonction de la météo.
L’institut Vias vient de s’équiper d’un logiciel croisant les statistiques d’accidents aux conditions météorologiques, révèlent nos confrères de Sudpresse. Et ce, sur base des informations récoltées au cours des dix dernières années dans notre pays. Cet outil permet de relativiser les statistiques d’accidents relevées en fonction des conditions climatiques de l’année écoulée. Comment ? On note par exemple que le nombre d’accidents impliquant des motards a progressé de 3,6% en 2018. Mais il est difficile de comparer l’année 2018, aux conditions météorologiques très clémentes, avec celle de 2017 nettement moins engageante pour les deux-roues. Grâce à l’outil développé par Vias qui prend en compte les excellentes conditions climatiques de l’année dernière, on apprend que le nombre total d’accident aurait pu enregistrer une hausse de 13% en 2018. La hausse effective de 3,6% est donc inférieure à celle des 13% « potentiels » calculés par le logiciel de Vias.
Variations mensuelles
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Permettant une découpe mensuelle des prévisions, ce nouvel outil permet en outre à l’institut Vias d’analyser plus finement les statistiques d’accidents mois après mois. On a, par exemple, enregistré un pic d’accident pour les deux-roues (+23,9%) durant le mois de septembre 2018. Or, les conditions météorologiques n’expliquent pas cette augmentation. Statistiquement, selon le logiciel Vias, l’augmentation aurait dû se limiter à 7% relèvent nos confrères de Sudpresse.
Communication ciblée
Toutes ces informations a priori très théoriques ont un but précis : permettre aux responsables chargés de la sécurité routière dans notre pays de disposer d’un outil d’analyse plus précis afin, notamment, de mieux anticiper les problèmes à venir. « Si une vague de chaleur est annoncée au début juillet, nous pourrons calculer son impact potentiel en termes d’accidents et donc nous pourrons mieux cibler nos messages de prévention
» précise notamment Benoît Godart, porte-parole de Vias, à nos confrères dans les colonnes de Sudpresse.
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